11.27.2011

TIBET - LE GLACIER KARO-LA (5560m)

Nous quittons Lhassa après 3 jours de visites fort intéressantes.  Nous prenons la route vers le lac Yamdrok à l'Est de Lhassa.  Les routes sont moyennement entretenues, le chauffeur de bus semble très à l'aise sur ce type de route.  Il double dans les virages, il klaxonne tout le temps pour avertir de son arrivée dès qu'il croise ou double un piéton, un marchand ou des véhicules.

Premier arrêt, nous passons le col de Kharo-La à 5039m.  Photo souvenir obligée pour dire que nous sommes allés à cette altitude. Ce sera le point culminant de notre séjour.  A cette altitude, on ne s'amuse pas à courir. Le fait même de s'accroupir pour prendre une photo et de se relever nous fatigue par manque d'air.  On est constamment obligé de prendre de grande bouffée d'air pour y chercher l'oxygène.  C'est vraiment surprenant pour nous.  Nous savons que nous ne resterons que quelques dizaines de minutes, donc pas besoin de s'inquiéter.




Nous atteignons le glacier Kharo-La qui culmine à 5560m.


Il est là à quelques centaines de mètres au dessus de nous.  C'est spendide de pouvoir être si près.
Le blanc du glacier et le ciel si pur fait ressortir un contraste de couleur, du coup le ciel paraît bleu-foncé.





Directement sous le glacier, on retrouve les fanions-prières, les fours à encens.


Comme l'endroit attire du monde par la splendeur des paysages que vous verrez dans le prochain article,  des tibétains sont là pour vendre des souvenirs "Made in Tibet"




On peut également monter sur un yak pour la photo souvenir!



Apparemment, certains doivent habiter là puisqu'il y a une petite maison.  Le soir, ça doit être tranquille, je vous assure!


Nous avons pu prendre la photo de cette dame et de cet enfant moyennant un petit billet.



On vit à des années lumière de ces gens là.  Mais ça fait réfléchir sur beaucoup de choses de la vie qu'on mène, nous, dans nos pays occidentalisés, comparés à ces gens qui doivent avoir l'électricité pour toute modernité et certainement pas l'eau courante vue l'état de propreté de l'enfant.  Et sont-ils malheureux pour autant?

11.25.2011

TIBET - PETIT MONASTERE DE QUARTIER DANS LHASSA (MERU MONASTERY)

Au détour d'une ballade dans Lhassa, nous sommes rentrés dans ce petit monastère (de quartier).  Ici, pas d'affluence du tout, pas de pélerins ni de touristes (à part nous).


On accède directement à une cour fermée.  Plusieurs familles doivent habiter là.  Du linge et des couvertures sont étendus sur des lignes.


Une des façades est composé d'arcades et de coursives à l'étage.




Au fond de la cour, on découvre ce petit lieu de culte composé d'une salle unique.  Bien sûr, un moine se trouve là.  Il paraît content de nous voir.  Plusieurs statues sont vénérées dans cet espace.


De nouveau, nous retrouvons les symboles attachées au Tibet : les daims, la roue de l'existence et le noeud sans fin.


L'endroit est très fleuri.  L'ambiance est sereine.


Cela fait du bien de passer quelques instants dans cet endroit.



Peut-être Pascal va trouver la zénitude!  C'est pas encore gagné, il y a du travail!


11.22.2011

TIBET - LE MONASTERE DE SERA

Le monastère de Sera est une des trois universités monastiques du Tibet, avec les monastères de Jokhang et Ganden.  Celui-ci est très près de Lhassa, à 5 km environ.  Il attire donc beaucoup de monde et notamment les familles avec des enfants.  En effet, dans une des chapelles, les gens font la queue pour que leurs enfants reçoivent une sorte de bénédiction .  Les enfants ressortent marqués d'une trace de charbon noir sur le bout du nez




Comme dans chaque monastère, on retrouve les moulins à prières


Le moulin à prière peut parfois être très gros.



Tous les jours dans l'après-midi a lieu une grande réunion de moines pour débattre en public de questions théologiques.  Ce qui caractérise le monastère de Sera est la manière dont est menée cette réunion.

Les moines se groupent par deux ou trois. L'un pose une question et l'autre répond en claquant dans ses mains au visage de l'interlocuteur.  L'un assène des arguments, l'autre défend, gestes à l'appui.

En fonction s'il tape ses mains d'une manière ou d'une autre, on sait si la réponse est juste ou non ou incomplète.





De nombreux bâtiments sont décorés de fresques comme ici la représentation de la roue de l'existence karmique


Le monastère possède de magnifiques Mandala de sable.  Le détail est impressionnant.
La construction du mandala est en elle-même une pratique spirituelle.




D'autres symboliques comme la roue de l'existence



le noeud sans fin



Quelques tibétaines 









11.21.2011

TIBET - LE MONASTERE GANDEN (4200M)

Nous nous levons le deuxième matin de notre séjour pour aller au monastère Ganden à deux heures de route de Lhassa.  Le temps est couvert, quelques flocons ont recouvert les montagnes alentours d'un fin manteau neigeux.

La route longe la rivière Lhassa pendant une bonne partie du chemin.


Puis, nous quittons cette route pour attaquer les routes de montagnes.
Vue d'en haut, la route est vraiment impressionnante!


En arrivant sur le site, nous sommes presque dans les nuages.
L'ensemble des habitations composent le monastère.  Seuls les moines habitent ici à 4200m d'altitude.
Ce site est l'une des trois universités monastiques Gelugpa du Tibet


Comme au Potala, on retrouve les bâtiments ocre rouge et ocre jaune.






Comme vous pouvez le voir, la température a bien fraîchi.


Nous faisons le tour de plusieurs chapelles.  Le contraste de température est important entre l'extérieur et l'intérieur.  A l'entrée de chaque bâtiment, une épaisse couverture colorée couvre l'entrée.
Je suppose que ça sert de protection contre le froid.


A l'intérieur, les pèlerins font des offrandes sous forme d'argent qu'ils glissent aux endroits où se trouvent les différents bouddhas ou personnages qu'ils vénèrent.
Ils alimentent des bougies grâce à du beurre de yak qu'ils déposent dans les coupelles présentes à cet effet.
L'odeur est lourde, l'éclairage se fait qu'avec les bougies.  On se retrouve dans une atmosphère complètement différente. 
Dans chaque salle, un moine tibétain est là pour entretenir les bougies, surveiller le passage des pèlerins et prier.
Nous avons eu la chance de voir un moine entrain de prier tout en chantant et en tapant sur son gros tambour.



A l'extérieur, nous croisons quelques personnes comme celle-ci qui puisait de l'eau à la fontaine ou source.
L'endroit parait peu fréquenté.


A travers le village, nous restons en admiration devant le travail de décoration de certaines portes.
Tout est toujours très coloré.  Les peintures semblent assez bien entretenues.


Au sommet du village, nous entamons une promenade rituelle qui fait le tour de la montagne que vous voyez là.  Nous partons donc pour une bonne heure de marche.



Au passage du col, nous découvrons à nouveau les fanions-prières plantés sur les flancs de la colline.  Des petits feux de bois et d’encens nous permettent de nous réchauffer les mains au passage. 


De l'autre côté de la montagne, on a une très belle vue sur la vallée et la rivière Lhassa.